Quelques
articles du Net concernant la Présidentielle de 2007
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A
propos de Sarko : ( un ami m'ayant envoyé cette info,
je ne puis résister au plaisir d'éclairer votre
lanterne...)
Info ou int'hoax ?
Origine de du nom Sarkozy
Auteur : catt (alexro AT
free.fr) - Date : 19 mars 2007 à 20h25
Bonsoir,
A
priori vous n'avez pas encore vu celui là?!!
Dans
le dernier Charlie hebdo (en vente jusqu'à demain), l'article "Sarkosy
fait se marrer les Hongrois"nous apprend de bien belles
choses sur notre petit grand-homme-que-le-monde-entier-nous-envie.
Lancés
dans une grande enquête d'investigation :o))), les journalistes
de ce prestigieux hebdo sont allés voir les ressortissants hongrois
vivant dans notre beau pays afin de trouver la réponse à cette épineuse
question : que signifie "Sarkosy", notre héros étant,
comme chacun sait, d'origine magyare.
Eh
bien, la réponse n'est pas piquée des hannetons.
On
apprend d'abord que son nom se prononce "char-kö-sy" en hongrois et signifie littéralement "dans
la boue". Il proviendrait de la ville hongroise de Sarköse,
bâtie effectivement sur des marécages, le "y" final
indiquant une origine noble (son nom complet est en fait Sakosy (de)
Nagy-Bocsa).
Si
son papa n'avait pas quitté la Hongrie en 1946 ou 1947 lors de
l'instauration du régime communiste, notre phare de la pensée
serait peut-être aujourd'hui un hobereau hongrois vivant confortablement
des evenus de son domaine; dès lors, on comprend mieux qu'il
ne soit que modérément gauchiste, sauf quand il s'agit de faire
référence à Jaurès et Blum dans le vain espoir de grappiller
quelques voix à gauche...
Mais
ce qui fait le plus marrer les Hongrois interrogés, c'est la
prononciation de son nom à la française : "Sar-ko-sy".
En effet, le phonème "Sar" signifie "merde" en
hongrois (qui s'écrit en fait "szar").
Et
l'on apprend que "Sarkosy", prononcé à la française,
signifie littéralement "dans la merde" en hongrois...
Véridique
!
De
là à dire que si notre idole accède à la magistrature suprême
le 6 mai prochain, ce seront quelques millions de personnes -
Français et étrangers -qui seront "Sarkozy" jusqu'au
cou...
J'ai
un peu cherché mais ne sais toujours pas si c'est vrai!
Merci!
Article
issu de BELLACIAO : http://bellaciao.org/fr/
lundi
19 mars 2007 (22h33) :
SARKOZY CHEZ PUJADAS BIS - GAGNER MOINS EN TRAVAILLANT PLUS
Je
ne résiste pas à une autre brève - Sarkozy
c’est vraiment comme la galle, plus tu te grattes plus
tu t’en colles partout...
Ce petit bonimenteur hystérique
monté sur talonettes nous raconte encore
qu’il va défiscaliser les heures supp’ pour
qu’on puisse "travailler plus et gagner plus"....
et casse du sucre sur le dos des 35 heures... c’est si
facile de dire que la loi est mauvaise plutôt que de
dire que les pouvoirs publics n’ont pas fait appliquer
la loi pour faire plaisir à leurs potes les grands patrons
!
Il nous prend vraiment pour des
abrutis. Aujourd’hui avec les 35 heures,
si on se place juste sur le sujet des heures supp , si on veut "gagner
plus en travaillant plus" comme il dit, on peut le faire,
en tout cas ,en comparaison de ce qu ’il nous propose.
Aujourd’hui, les heures supp’ sont
non seulement payées (quelle honte !) mais en plus , elles
sont payées plus que les 35 premières heures ( un
vrai scandale...) entre 25 et 50 % ...
Ce que nous propose benoitement sarko, c’est
donc , sous prétexte que les patrons ne veulent pas payer
plus le travail effectué en plus au-delà des 35 heures
hebdomadaires, de nous payer les heures supp’ au prix des
heures normales (évidemment dans son système on supprime
aussi les RTT - de toute manière, "les
RTT ça sert à rien (surtout aux patrons) quand t’as
pas d’argent", dixit le Sarko dans la foulée
- !!!)
Mais au moins, ça c’est sûr,
là t’auras travaillé plus, et de fait , gagné "plus",
en valeur absolue (encore heureux dirais-je, mais ce raisonnement
sarkozyste montre à lui seul à quel point le Petit
ne comprend même pas qu’on puisse demander à être
payé de ses heures supp’) ... Sauf que proportionnellement
parlant, si on faisait appliquer le système des 35 heures,
en travaillant plus on gagnerait plus, alors qu’avec la solution
Sarko, on va juste gagner moins, et travailler plus !!!
Alors, elle est pas belle la vie? "On
n’est pas bien, là, à la fraîche, décontractés
du gland?"
Quand on pense que Laurence Parisot vient
de se payer le culot de demander à Royal, Madame "délires
d’avenir", d’adopter une "position claire
par rapport à l’économie de marché et
au libéralisme"...
Allez, là, bonne nuit !
De : Osémy
lundi 19 mars 2007
Article issu de : http://www.blogdefrance.fr/
(http://www.blogdefrance.fr/index.php?2007/03/19/328-travailler-plus-pour-gagner-plus-avez-vous-idee-de-la-france-de-nicolas-sarkozy)
La France que propose le candidat
de l’UMP : un pays divisé, un corps
social réduit à une somme d’individus en
concurrence et en lutte les uns contre les autres.
I) La France qu'il dépeint
: celle de la méfiance et de la division
Le discours politique de Nicolas Sarkozy se
fonde sur une exacerbation des différences entre les Français.
Il dresse les Français les uns contre les autres. Il n’y
a pas une France mais plusieurs France, des bons Français
et des mauvais Français, responsables évidemment
de tous les maux.
A) « Français de souche » contre « pièces
rapportées »
Pour Nicolas Sarkozy, l’étranger
ou l’immigré, même naturalisé ou né en
France, est un éternel suspect, jamais assez francisé :
L’étranger, c’est le Noir ou l'Arabe, réduit à un
amalgame de clichés douteux : « Ceux qui veulent soumettre
leur femme, ceux qui veulent pratiquer la polygamie, l'excision
ou le mariage forcé, ceux qui veulent imposer à leurs
soeurs la loi des grands frères, ceux qui ne veulent pas
que leur femme s'habille comme elle le souhaite ne sont pas les
bienvenus sur le territoire de la République française. » (Discours
de Poitiers).
Lors de l'émission « J'ai une
question à vous poser » sur TF1 le 5 février
dernier, Nicola Sarkozy fait mention des « agneaux égorgés
dans les appartements », provoquant d’ailleurs l’indignation
d’une jeune femme de parents algériens (faisant partie
du panel) C'est une manipulation raciste en bonne et due forme
car l'abattage des agneaux consacrés est légalement
organisé en France.
B) La France « qui se lève
tôt » contre celle des assistés et des fonctionnaires
Il y a aussi deux France du point de vue socio-économique,
selon Nicolas Sarkozy, qui oppose fréquemment le travailleur
vertueux à toutes les catégories d’assistés
et de privilégiés (fonctionnaires, grévistes,
chômeurs). Sa rhétorique est simple : ce sont précisément
les assistés et les salariés protégés
qui sont responsables de la chute du pouvoir d’achat. « Il
est temps de parler vrai, la solidarité c’est pour
aider ceux qui veulent s’en sortir, pas pour protéger
ceux qui ne font rien » (« La France dans la Mondialisation,
Saint-Étienne, 9 novembre 2006).
Les fonctionnaires sont souvent montrés
du doigt comme trop privilégiés :
«Il y a une nouvelle forme d'inégalité dans
notre pays : c'est celle qui sépare les salariés
du secteur public, protégés dans leur emploi, des
salariés du secteur privé, menacés par le
chômage, les délocalisations, la tertiarisation de
l'économie qui exige plus de mobilité » (Convention
UMP sur les injustices, « Un avenir pour tous dans une société plus
juste », 30 novembre 2005) Aider les Français qui
sont dans le besoin, c’est pénaliser les « méritants » ;
il faut au contraire aider ceux qui vont déjà bien
!
C) La recherche des « boucs émissaires »
Comme tous les populistes, Nicolas Sarkozy donne,
pour chaque problème, un bouc émissaire dans la population.
Ainsi les juges sont-ils responsables des dysfonctionnements de
la justice et de la sécurité. Dans la France de Sarkozy,
autrui est un danger pour moi. Les Français sont incités à se
replier sur leur groupe social ou religieux, et à rejeter
sur les autres groupes la responsabilité de leurs problèmes.
II) La France qu'il défend
: celle des possédants
En vérité, et quoi qu’il
en dise ou essaie de faire croire par ses incantations à Jaurès
et à Blum, Nicolas Sarkozy n’est pas le candidat des
travailleurs, mais bien celui des possédants et des fortunés,
qu’il prévoit de protéger et de privilégier
par toute une série de mesures. C’est le retour de
la droite dure et conservatrice du XIXème siècle.
A) L'avenir des travailleurs et des
salariés : une précarisation encore accrue
Il faut casser le droit du travail,
qui entrave les entreprises :
« Notre droit du travail qui décourage
l’embauche sans protéger du chômage est une
régression sociale » (« Pour la France qui souffre » Charleville-Mézières,
lundi 18 décembre 2006). Fort logiquement, CPE et CNE devraient
donc servir de modèle au nouveau contrat de travail, et
la flexibilité du salarié devenir la règle
:
« Le CNE est un progrès, il ne
faut pas y toucher… Le contrat de travail unique inspiré du
CNE est une occasion de simplifier beaucoup le droit du travail
français. ». (Rencontre organisée par des patrons
de PME, le 24 janvier 2007).
B) Son projet pour les propriétaires
et les Français les plus aisés : moins d'impôts,
et plus de patrimoine.
Nicolas Sarkozy propose un projet fiscal et économique
clientéliste, visant à satisfaire tout d'abord les
plus aisés, les détenteurs de patrimoine. C’est
la négation de la solidarité qui est au fondement
de notre modèle social.
Il compte mettre en place des réductions
d'impôts profitables pour les plus riches : « Je veux
un bouclier fiscal à 50% y compris la CSG et la CRDS » (Discours
d'investiture, 14 février 2007).
Nicolas Sarkozy ne veut pas non plus lutter
contre les inégalités trans-générationnelles,
mais au contraire favoriser les privilèges familiaux acquis,
en supprimant l'impôt sur les successions.
Nicolas Sarkozy ne veut pas réhabiliter
le travail et les travailleurs, mais protéger la rente,
le capital et la reproduction sociale. Il veut rompre avec le modèle
social français, durement acquis tout au long du siècle
dernier, en particulier par l'action des grandes figures socialistes
qu’il ose invoquer !
III) La France qu'il prépare
: celle du conflit permanent
À vouloir dresser les Français
les uns contre les autres, tout en soutenant éhontément
les intérêts d’une minorité, Nicolas
Sarkozy va faire de la France un pays de conflits et de désordre
social et politique. Ceci se comprend aussi bien à l’aune
de son projet que de son bilan.
A) Dans le monde du travail
Nicolas Sarkozy est décidé à s'attaquer
au droit de grève par tous les moyens, et le plus vite possible,
alors même qu’il prétend vouloir gouverner en
concertation avec les syndicats : « Je veux poser la question
du vote à bulletin secret dans les entreprises, les universités,
les administrations au bout de huit jours de grève ».
(Interview dans les Echos, 14 février 2007).
B) Dans les banlieues
Durant son mandat de Ministre de l'Intérieur,
Nicolas Sarkozy s'est souvent comporté de façon brutale,
en parfaite contradiction avec la retenue que requiert un tel poste.
Il ne faut pas oublier le rôle joué par son vocabulaire
(« karcher », « racaille ») dans l’embrasement
des banlieues, rôle qui ne le conduisit pourtant jamais à se
repentir.
Selon le «Le rapport au politique dans
les zones urbaines sensibles après la crise des banlieues» -,
réalisée par le Centre d'études de la vie
politique française (Cevipof), associé à la
Sofres en novembre 2006, 52% des 2.039 banlieusards interrogés
affirment que ce sont «les propos de Nicolas Sarkozy» qui
ont le plus lourdement contribué aux émeutes de novembre
2005. La télévision a ensuite « facilité l’escalade »,
pour 44,5 % des sondés. Le « harcèlement et
les violences de la police » ne viennent que très
loin derrière (25 %), de même que le « rôle
des mafias » qui défendent leur petit commerce contre
les « bleues » (20 %).
C) Avec l'opposition
Nicolas Sarkozy a des mots très durs
et à la limite de la diffamation envers ses adversaires
politiques de gauche, là encore contraires à la volonté d’apaisement
qu’on serait en droit d’attendre de l’homme d’État
qu’il prétend être.
Incapable de concevoir l’action politique
autrement que comme coups de main et passages en force, Nicolas
Sarkozy risque de semer le désordre, l’injustice et
l’inégalité s’il parvenait à se
faire élire à la tête de notre pays
Cliquez ici pour visualiser une photo qui
en dit long sur la "France d'Après " de Nicolas
Sarkozy : http://farm1.static.flickr.com/183/424973270_262745df36.jpg?v=0
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Campagne , candidat , Elysée 2007 , Présidentielle 2007 , Sarkozy
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